Vénascle (étude), 1972
Feutre sur papier
La Clé d’Or, 1958
Cire sur papier java
Paysage/La Clé d’Or, 1964
Cire sur bois
Pâques 70, 1969
Cire sur bois
Cimetière sous la neige, 1963
Cire sur éternit
Matin verrisan, 1957
Gouache et craie sur papier marouflé
Après l’hiver / Les Places, 1968
Mine de plomb sur papier marouflé
Un autre printemps, 1974
Sérigraphie
Le peintre et la guerre, 1945
Huile
Percussions, 1964
Vitrail coloré
Citerne Jurassienne, 1962
Lithographie
Jean-Pierre Schmid est né au Locle en 1920. Il suit une formation artistique à l’Ecole d’art de Bienne, où grâce à l’enseignement d’Ernst Ruprecht, il est introduit aux grands mouvements du début du 20è siècle : expressionnisme allemand, constructivisme, cubisme.
Il s’installe ensuite à Saignelégier (mobilisé dès 1940). Il réalise des œuvres abstraites, cubiste-constructivistes, et quelques œuvres impressionnistes. Sous l’influence de son ami Coghuf retour au figuratif, avec une série de tableaux expressionnistes à thème religieux. Des caricatures qui rappellent Otto Dix et George Grosz.
Artiste en devenir il travaille aussi comme peintre en bâtiments et décorateur au théâtre de Bienne. En 1946 il s’installe à La Brévine dans une ferme isolée aux Cuches, appelée l’Ermitage, ce que lui vaut le surnom L’Ermite.
Il décide de vivre de son art – années difficiles, où il paye en tableaux ses ardoises de restaurant, d’épicerie, de boulangerie... Abandon de la figure humaine. Paysages géométrisés, des machines et outils, des ateliers, des maisons, des fenêtres, des pierres, des arbres et des plantes. Dessins et peintures reflètent l’univers de l’homme.
En 1950 il épouse Nadine Giroud, qui réalise des tissages.
Depuis 1953 sa santé se fragilise et il souffre déjà de problèmes de vue. Dès lors il aura à lutter toute sa vie contre une cécité grandissante et celle-ci influencera grandement sa retranscription du Monde.
C’est en 1954 que les luthiers les frères Jacot lui offrent une vieille ferme aux Places au-dessus des Bayards qui sera remise en état par des amis en échange de tableaux.
La géométrisation des œuvres se poursuit, sans délaisser le cubisme et constructivisme de ses débuts. Glissement vers l’abstraction à partir de sujets réels, avec des surfaces colorées, découpées comme de grands puzzles.
Abandon de la peinture à l’huile au profit d’une technique mixte de cire rehaussée de craie grasse, en demi-teintes ou camaïeux, maîtrise des effets granuleux.
La même année il abandonne la peinture à l’huile pour la technique de la gouache rehaussée de craie. En 1958, Pierre Bichet l’introduit à la lithographie, qu’il pratiquera assidûment, en particulier en nuances de gris.
En 1963, il est invité à créer les premiers vitraux d’une longue série, ceux de la Chapelle de musique à Couvet.
En 1965, il achète un vieux mas à Vénascle en Haute Provence où il séjourne parfois tout l’été. Devenu célèbre, Lermite meurt brusquement d’une crise cardiaque le 1er janvier 1977.
Il est enterré à La Chaux-du-Milieu.
Sources : Cataloque raisonné, Cahiers Lermite
Pâques 70, 1969
Cire sur bois
Citerne Jurassienne, 1962
Lithographie
Après l’hiver / Les Places, 1968
Mine de plomb sur papier marouflé
Un autre printemps, 1974
Sérigraphie
Matin verrisan, 1957
Gouache et craie sur papier marouflé
Paysage/La Clé d’Or, 1964
Cire sur bois
Le peintre et la guerre, 1945
Huile
La Clé d’Or, 1958
Cire sur papier java
Vénascle (étude), 1972
Feutre sur papier
Percussions, 1964
Vitrail coloré
Cimetière sous la neige, 1963
Cire sur éternit
Jean-Pierre Schmid est né au Locle en 1920. Il suit une formation artistique à l’Ecole d’art de Bienne, où grâce à l’enseignement d’Ernst Ruprecht, il est introduit aux grands mouvements du début du 20è siècle : expressionnisme allemand, constructivisme, cubisme.
Il s’installe ensuite à Saignelégier (mobilisé dès 1940). Il réalise des œuvres abstraites, cubiste-constructivistes, et quelques œuvres impressionnistes. Sous l’influence de son ami Coghuf retour au figuratif, avec une série de tableaux expressionnistes à thème religieux. Des caricatures qui rappellent Otto Dix et George Grosz.
Artiste en devenir il travaille aussi comme peintre en bâtiments et décorateur au théâtre de Bienne. En 1946 il s’installe à La Brévine dans une ferme isolée aux Cuches, appelée l’Ermitage, ce que lui vaut le surnom L’Ermite.
Il décide de vivre de son art – années difficiles, où il paye en tableaux ses ardoises de restaurant, d’épicerie, de boulangerie... Abandon de la figure humaine. Paysages géométrisés, des machines et outils, des ateliers, des maisons, des fenêtres, des pierres, des arbres et des plantes. Dessins et peintures reflètent l’univers de l’homme.
En 1950 il épouse Nadine Giroud, qui réalise des tissages.
Depuis 1953 sa santé se fragilise et il souffre déjà de problèmes de vue. Dès lors il aura à lutter toute sa vie contre une cécité grandissante et celle-ci influencera grandement sa retranscription du Monde.
C’est en 1954 que les luthiers les frères Jacot lui offrent une vieille ferme aux Places au-dessus des Bayards qui sera remise en état par des amis en échange de tableaux.
La géométrisation des œuvres se poursuit, sans délaisser le cubisme et constructivisme de ses débuts. Glissement vers l’abstraction à partir de sujets réels, avec des surfaces colorées, découpées comme de grands puzzles.
Abandon de la peinture à l’huile au profit d’une technique mixte de cire rehaussée de craie grasse, en demi-teintes ou camaïeux, maîtrise des effets granuleux.
La même année il abandonne la peinture à l’huile pour la technique de la gouache rehaussée de craie. En 1958, Pierre Bichet l’introduit à la lithographie, qu’il pratiquera assidûment, en particulier en nuances de gris.
En 1963, il est invité à créer les premiers vitraux d’une longue série, ceux de la Chapelle de musique à Couvet.
En 1965, il achète un vieux mas à Vénascle en Haute Provence où il séjourne parfois tout l’été. Devenu célèbre, Lermite meurt brusquement d’une crise cardiaque le 1er janvier 1977.
Il est enterré à La Chaux-du-Milieu.
Sources : Cataloque raisonné, Cahiers Lermite